Repentance

3 avril 2007 par - Weblog

Le cher Charlie McCreevy peut remercier son président José Manuel Barroso qui lui a évité d'être ridiculisé par ses anciens supporters les majors du disque et les grands groupes industriels de l'informatique et de l'électronique grand public.

La lettre anti DRM du patron d'Apple Steve Jobs vient, en effet, de trouver un premier co-signataire la major EMI qui proposera désormais sur I tunes des musiques non protégées et donc transférables sur tous les supports. Certes le prix sera majoré mais cette augmentation est selon EMI justifiée par une amélioration de la qualité d'écoute. Les fichiers protégés sont donc ce que les oeufs de lump sont au caviar, un succédané bas de gamme.

Il s'agit de la part d'EMI d'un acte de repentance car la société britannique allant plus loin que ses consœurs avait déclenché la polémique en mettant des dispositifs anticopie sur certains CD enregistrés.

La rémunération copie privée qu'il fallait sacrifier, il y a quelques semaines, au nom des nouvelles technologies de protection des fichiers réapparaît comme le meilleur moyen de concilier interopérabilité et juste paiement des créateurs.

La loi Lang votée à l'unanimité par le Parlement français qui l'a instituée était en avance sur l'époque des bouleversements numériques.

Les producteurs de phonogrammes commencent à le comprendre et à mettre en pratique ce principe de base de la cuisine commerciale : on n'attrape pas les consommateurs avec du vinaigre.

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