Le congrès s’amuse

4 octobre 2007 par - Weblog

Jean Labé le "consensuel " président de la FNCF seule organisation du cinéma à rassembler tous les acteurs d'un même métier ayant retrouvé, grâce à la complicité amicale d'Axel Brücker, la trace de mon adresse professionnelle, c'est avec plaisir que je me suis rendu à Deauville pour le 62 ème congrès des exploitants de salles de cinéma.

Un congrès où il est toujours question de cinéma numérique pour convenir que la question pourra être réexaminée l'année prochaine au vu d'un nouveau rapport commandité par le CNC .

Un congrès qui a vu sous l'oeil attentif de Véronique Cayla le duel attendu Stéphane Goudet directeur du Mélies à Montreuil sous bois versus Guy Verrechia PDG d'UGC, un duel consécutif à l'outrecuidance du sieur Goudet qui a la prétention de construire trois salles supplémentaires dans la zone de chalandise de l'UGC Rosny.

Un congrès qui a permis au président de l'Alpa et actionnaire d'Europalaces Nicolas Seydoux de faire l'aveu de son impuissance face au développement de la contrefaçon numérique . Un aveu heureusement tempéré par la confiance dans les résultats de la mission Olivennes. Et puis pour consoler Nicolas et relativiser son échec qu'il sache que Jeff Zucker le puissant président de NBC vient d'en appeler directement à la maison blanche et de confesser son impuissance en indiquant: "la vérité ,c'est que nous sommes en train de perdre la bataille".

Enfin cerise sur la gâteau une standing ovation a salué le départ d'Olivier Snanoudj le délégué général adjoint qui a su redonner au congrès le sens de la fête.
Plus tard pour l'animation de la soirée de gala en perte de tradition côté smoking,le brillantissime et funny boy Axel Brücker d' Hendaye et de Mac Mahon avait la chance d'avoir comme vedette d'ouverture Christine Albanel dont le charme opère dès qu'elle sort des phrases préparées par les technos valoisiens pour exprimer son sentiment personnel sur la création.

L'hommage à Luc Besson le réalisateur honoré cet année par les exploitants , a permis à Nicolas Seydoux de montrer un sens de l'humour très british au fil de savoureuses d'anecdotes de tournage et à Axel Brücker de penser qu'il avait un successeur.

Luc Besson très ému, n'avait tout de même pas perdu sons sens du public car c'est sur le ciné-chiffres qu'il avait grifonné les éléments de son discours .

Bref l'exploitation française se porterait bien sans cet affreux problème de l'augmentation du taux de location des films dont le CNC a réalisé l'exploit de calculer la progression, une progression virtuelle car le film gore de l'année s'appelle " recette cinématographique cette inconnue" opacité des systèmes de cartes oblige.

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