Une infinie tendresse

6 février 2008 par - Weblog

Jacques Valade le président de la commission des affaires culturelles du Sénat a su faire preuve de réactivité en invitant à débattre dirigeants de France télévision et des télévisions commerciales ainsi que les représentants des nombreux secteurs concernés par la réforme de l'audiovisuel public.
C'est avec une "infinie tendresse" que Nonce Paolini et Nicolas de Tavernost se sont penchés sur le berceau de la télévision publique sans publicité lui prescrivant des biberons peu caloriques pour éviter les excès lipidiques et déconseillant la pratique de sports trop violents comme le football estimant bien préférables la marche à pieds et le cracher de bigornaux.

Patrick de Carolis et Patrice Duhamel firent de leur mieux pour écarter ces encombrants cousins dont les conseils désintéressés permettraient pourtant de protéger la télévision publique d'un excès de poids audimatique.

Plus sérieusement, il est apparu au fil des débats et Louis de Broissia l' a rappelé à juste titre que le service public de l'audiovisuel n'avait jamais obtenu du gouvernement et du Parlement les moyens dignes d'une ambition au service de la création française.

Supprimer la publicité sur les chaînes du service public serait certainement une bonne idée pour l'ensemble de l'audiovisuel français si nos responsables politiques assumaient clairement les conséquences de cette décision en revalorisant fortement la redevance quitte à en étaler les effets sur plusieurs années.

Mais en France tout commence par des chansons et finit dans le déficit.

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