Pleure pas la bouche pleine

13 octobre 2009 par - audiovisuel

Le dernier numéro du "film français" l'hebdomadaire des professionnels de la profession m'a profondément ému.

Entre l'éditorial de Sophie Dacbert et l'article relatant les péripéties du congrès de Deauville, il aurait fallu être un coeur de pierre pour ne pas pleurer sur les malheurs de l'exploitation frappée par la crise.

Il était aussi indispensable d'être présent à Deauville pour vivre ce grand moment d'intense partage qui a vu petits ,moyens et gros exploitants authentiquement unis dans un  mouvement  de solidarité  réclamer une diminution de la rémunération des distributeurs producteurs et créateurs.

Heureusement pour ces derniers, la crise de l'exploitation est plus une suite romanesque qu'une réalité économique.

Le CNC qui tient à jour ses statistiques vient ,en effet d'anoncer que sur les 9 premiers mois de l'année la fréquentation a augmenté de 3,4% alors que la part de marché des films français passait de 46,3% à 34,3%

Cherchez l'erreur.

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Commentaires (1)

 

  1. Benjamin dit :

    Monsieur Rogard,

    Comme vous, j’ai été étonné des discours contradictoires entre le CNC et les exploitants. Après analyse, à plusieurs reprises, des différents chiffres de la CNC, je n’en voyais pas la réalité.

    Cependant, après analyse avec un membre du CNC, une évidence est apparue: les chiffres du CNC sont une moyenne (on l’oublie souvent). En analysant les chiffres cinéma par cinéma, on s’aperçoit que les grandes villes font des +10 à 15% tandis que les petits et moyennes exploitations font aux alentours de -10%.

    Cela permet donc de comprendre la petite « gueulante » de la représentante des petites et moyennes exploitations critiquant les chiffres du CNC.

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