Le cinéma au coeur des réseaux sociaux

18 février 2010 par - audiovisuel

L'étude de Médiamétrie sur la fréquentation cinématographique en 2009 confirme la bonne santé de l'exploitation en salles qui avec plus de 200 millions d'entrées obtient son meilleur résultat depuis 1982.

Toutefois le phénomène des Ch'tis ne s'étant pas renouvelé la part de la population s'étant rendue au cinéma 62,2% soit 35,6 millions de personnes vivant en France Métropolitaine est inférieure à celle de 2008 année record avec une proportion de 63,3%.

Les habitués des salles de cinéma conservent leur caractéristique d'être " jeunes ,urbains, socio-économiquement favorisés et davantage internautes que le reste de la population française".

Ils sont aussi plus présents sur facebook avec une prime aux femmes , plus "twitteurs" et mieux équipés en Iphone.

Bref  le spectateur des salles de cinéma est plus branché et technophile que la moyenne nationale

A noter aussi le succès auprès des 11/34 ans des films en 3 D qui recréent avant que la télévision n'adopte aussi cette technique un vrai différentiel en faveur des salles.

Du coté des cinéastes les spectateurs ont plébiscité et c'est heureux Clint Eastwood qui n'a jamais caché sa sympathie pour notre pays et parmi les comédies françaises "Le concert " de Radu Mihaileanu très injustement décrié par une critique qui ferait bien de temps en temps d'aller voir les films au milieu du vrai public.

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Commentaires (13)

 

  1. Guillaume dit :

    Merci pour le lien sur la critique de la Guerre des Etoiles. Effectivement, doivent se trouver bien malins ceux qui ont dénigré le film à l’époque.
    Cela dit, c’est toujours facile après coup de revenir sur les erreurs de certains :
    – L’Eglise qui pensait que la Terre était au centre de l’Univers (pauvre Galilée)
    – Bill Gates qui ne croyait pas au développement d’Internet
    ou plus récemment
    – L’industrie musicale qui ne croyait pas au développement de la musique numérique
    – Lucian Grainge, futur PDG d’Universal qui pense que le CD est un format d’avenir

    L’essentiel étant de reconnaitre ses erreurs…
    Le ferez-vous si l’HADOPI ne fait pas remonter les ventes de biens culturels ?

    • Pascal Rogard dit :

      Je suis d’accord avec vous,il ne faut pas avoir peur de reconnaitre ses erreurs
      Pour la réponse graduée, il faudra faire le bilan quand le système aura connu une période de fonctionnement.
      On en est encore pas là.

      • JY Mirski dit :

        Sur le commentaire de Guillaume, en tant qu’ancien du disque, je préciserai pour l’avoir vécu que l’industrie de la musique croyait en internet mais seulement pour vendre des albums..La suite de l’histoire a montré que ce n’était pas ce dont le public avait envie…

  2. JY Mirski dit :

    Les éditeurs video ont décidé de supprimer progressivement ce message qui historiquement pouvait être justifié (plus d’un tiers de marché en moins en 4 ans)…

    • Nierle dit :

      En quoi étaient-ils justifiés????????????????

      Comme pour Assassin’s Creed II (PC), comme pour Spore, comme pour les DRM sur les CD/DVD/BRD, les seuls qui sont emmerdés ce sont les gens qui « préfèrent » acheter plutôt que télécharger. Le jour ou vous arriverez a intégrer que le client qui paie n’aime pas se voir imposer ces restrictions stupides et inutiles on aura fait un énorme progrès.

  3. Nierle dit :

    Un autre message qui a du mal à passer : le prix des DVD/BRD vendu beaucoup trop cher en France (comme j’ai pas eu la réponse dans un autre post je la repose)

    Pourquoi acheter un DVD à 19.99€ en Janvier 2010 quand il sera soldé à 6€ en Juillet 2010?
    Pourquoi ne pas le vendre directement à 10€? les clients potentiel n’auraient pas l’impression de se faire prendre pour des moutons à tondre/vaches à traire/pigeons.

    • Lucien Véran dit :

      Pigeon ou accro ?

      Nierle vous avez raison sur un point, si je ne suis pas pressé et si le « mid-price » est assuré autant attendre (Lapalisse) que le prix baisse.
      Mais c’est un pont aux ânes de l’économie de l’information que de constater que certains contenus, pour diverses raisons, ont des valeurs de marchés très différentes en fonction du moment où l’on peut en disposer.

      Il est urgent pour certains (c’est mon cas) de revoir ou de découvrir certains classiques (merci Bertrand Tavernier !)et le prix qu’ils payent incorpore l’impatience et la passion. Rien à voir bien sûr avec un introuvable « coût » du DVD.
      Le pigeon est ici volontaire car il lui est doux de se faire pigeonner. Si vous raisonnez en observateur neutre, sans désir urgent et surplombant le marché vous passez à coté de cet aspect fondamental d’une « tarification du désir » où l’urgence joue un grand rôle.

      C’est bien sûr un peu plus compliqué que cela. Mais je m’arrète pour visionner « It’s always fair weather » (Kelly-Donen-Charisse) que j’ai bien du payer 30 euros avant que de le découvrir chez des soldeurs à 6 ou 8 euros. Mais dans le « cercle de famille » j’en ai fait profiter 15 à 20 personnes, refaites les comptes.

      Cordialement et bonne journée.

      Lucien Véran.

      • Nierle dit :

        Évidemment un collectionneur de DVD y mettre le prix (surtout s’il a les moyens), par contre les gens normaux eux/nous voulons le prix le plus bas possible et oui on a l’impression (partagé par de nombreux autres que moi) que 19.99€ le DVD c’est tout simplement prendre ses clients pour des pigeons.

        Je suis collectionneur moi aussi (pas de DVD) et je place pas mon cas à part de collectionneur comme règle.

  4. « Les habitués des salles de cinéma conservent leur caractéristique d’être » jeunes ,urbains, socio-économiquement favorisés et davantage internautes que le reste de la population française ». »

    Il doit y avoir un gros recoupement avec la population qui pirate ces mêmes films… étonnant, non ? (ou pas)

    • Pascal Rogard dit :

      Rien d’étonnant car pour le moment la fréquentation des salles est déconnectée de la piraterie comme je l’ai souligné à plusieurs reprises.
      Et avec l’arrivée de la 3D ce sera surement encore plus accentué.

  5. Mouis… tout comme la fréquentation des salles de concert ?
    Beaucoup d’études (pour ne pas dire toutes les études sérieuses) indiquent que ce n’est pas du tout déconnecté, mais qu’au contraire, la consommation entraine la consommation, ce qui profite en plein au cinéma… (l’exemple du piratage du DVD des Cht’i est assez emblématique à cet égard)

    • Pascal Rogard dit :

      Donc merci aux pirates.Pour les ch’tis , c’est exactement l’inverse le film n’a commencé à être piraté que lorsqu’il a commencé à avoir un bon bouche à oreilles des spectateurs en salles. Que voulez vous le pirate est conformiste.

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