Création et Internet

22 mai 2008 par - Weblog

Le festival de Cannes ce ne sont pas seulement des projections de films et des signatures de contrats cinématographiques, ce sont aussi des rencontres politiques qui permettent de faire le point sur les grands enjeux du moment.

Au cœur des préoccupations des cinéastes, la contrefaçon numérique qui détruit la valeur créative et porte atteinte à cette forme essentielle de la liberté d'expression qu'est la liberté de création.

Viviane Reding, commissaire en charge des médias et de la société de l'information, Jacques Toubon et Ignasi Guardans,  parlementaires européens ont attiré l'attention sur la montée en puissance au Parlement Européen de ceux qui, au nom de la protection des données personnelles, veulent rendre impossible tout système de pédagogie active visant à prévenir les comportements illicites.

Christine Albanel dans un excellent discours a annoncé la prochaine adoption par le Conseil des ministres du projet de loi "Création et Internet".

D'ores et déjà les forces obscurantistes qui considèrent le net comme une jungle où s'exerce la loi du plus fort, ont commencé leur travail de désinformation, certains parlementaires français accusant même le gouvernement de créer une nouvelle infraction liée à l'usage de l'abonnement alors que cette infraction est déjà inscrite dans le code de la propriété littéraire et artistique.

Des parlementaires qui ne connaissent pas les lois en vigueur, des démagogues qui flairent la bonne affaire électorale, les conditions sont réunies pour un débat hystérique bien loin des attentes des créateurs.

Pour sa part, la SACD défendra ses convictions en respectant celles des autres mais en n'hésitant pas, à chaque fois que cela s'avérera nécessaire, à rétablir la vérité.

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Commentaires (90)

 

  1. philippe dit :

    vous faites la différence entre le matériel et l’immatériel? la loi de l’offre et la demande basé sur la rareté des biens…

    Avant , d’être intégriste vous étiez juriste? je pense pas, ou alors ça remonte à longtemps…

  2. Nicolas dit :

    Relisez vos cours de droit, les œuvres de l’esprit n’y sont pas.

    Il n’y que le droit d’auteurs (les brevets, les marques, les modèles et les circuits SI ne vous concernent pas il me semble) qui protège la forme et non les idées.

    Mon point de vue est de dire qu’aujourd’hui et dans les _faits_, rien d’autres que des écrits sont disponible, les opéras et les pièces de théâtre, les partitions musicales y compris. Par contre, je crois que l’on commence a avoir quelques enregistrements audio et sans doute quelques images de cinéma. Mais cela ne représente rien.

    D’ailleurs cette extension sans fin, fait disparaitre tout œuvre non exploitée. Lors de l’enquête contre la dernière extension de durée du copyright au US, il avait été estimer que seul 2% des œuvres étaient encore exploitée passé tout ce temps.

    Les 98% autres étaient perdus. Car si quelqu’un la restaure, les ayant droits, qui n’ont rien fait pour la préserver peuvent récupérer les bénéfices.
    Quand vous parlez de préservation de la culture, cela fait sourire devant le chiffre de 98% de perte…
    Il y a eu pourtant de proposition comme payer 1e symbolique par œuvre et par an au bout de 5 ou 10 ans après publications, si le paiement s’arrête l’œuvre tombe dans le domaine publique:
    Mickey et les 98% d’œuvres sont content.
    Mais j’imagine que c’est impensable pour un organisme de collecte de droit.

  3. C. Val dit :

    Le fait que ça s’applique à toutes les œuvres de l’esprit, c’est de la théorie. Aujourd’hui, grâce à des tours de passe-passe, il faut encore payer des droits sur des partitions d’auteurs dont on célèbre le centenaire…

  4. v_atekor dit :

    au nom de la protection des données personnelles, veulent rendre impossible tout système de pédagogie active visant à prévenir les comportements illicites.

    Si le système de pédagogie active consiste à accepter l’espionnage – quelque soit sa forme – c’est la moindre des choses. Au plan philosophique l’espionnage légalisé au profit d’un état ou d’un agent privé, est un changement d’optique de vie majeur par rapport au monde ou nous vivons. Au plan technique : ce sont des portes d’entrés pour les pirates, et le rootkit de Sony est là pour rappeler le peu de confiance que l’on peut avoir dans de tels dispositifs.

    D’autant que le droit d’auteur ne s’applique pas seulement aux œuvre cinématographiques ou musicales, mais également aux logiciels, aux écrits … ce qui voudrait dire que potentiellement toute personne ayant la capacité d’écrire un tel logiciel y serait autorisé. Les développeurs de logiciels vont se régaler à développer des chevaux de Troie ^_^

    Ah oui il y aura l’Instance Indépendante … indépendante de qui? de vos audteurs?

  5. Pascal Rogard dit :

    Je constate que vous êtes comme moi un admirateur de John Le Carré, et vous êtes comme lui dans la fiction

  6. Le terme de propriété intellectuelle est une absurdité causé par la création de l’OMPI.

    Puisque vous tenez à mettre tout les monopoles sur l’information dans le même sac, pourquoi ne pas aligner le droit d’auteur et brevet et imposer qu’on paie pour obtenir un monopole d’une vingtaine d’année?

    Vous prenez vos interlocuteurs de haut tout en leur présentant les inepties les plus flagrantes pour qui c’est jamais penché un tant soi peu sur la question.

    Il ne vous viendrez pas à l’esprit que quelqu’un de renseigné puisse ne pas boire votre discours qui se base sur des citations sans sources? Pour ma part je vous ai pointé la source qui témoigne de l’allongement continuel du droit d’auteur. Vous pouvez également lire la page suivante : http://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_am%C3%A9ricaine_d%27extension_du_terme_des_droits_d%27auteur

    Aussi, on peut douter que le domaine public concernera de plus en plus d’œuvres musicales et cinématographique. Il n’y a qu’à voir les réactions des «ayants droits» dès qu’une de ses pompes à fric s’approche du domaine public : http://caveat.ouvaton.org/2008/02/16/qui-veut-la-peau-du-domaine-public-pour-faire-plaisir-a-aznavour/

    Et encore, ici il ne s’agit que du droit voisin qui n’est «que» de 50 ans à compté de la publication de l’interprétation.

    Et quand on voie que vous annoncez sans honte que vous vous débarrasseriez volontier du droit à la vie privée pour maintenir vos monopoles par la force, on peu légitimement se demander si vous laisseriez jamais aller une œuvre atteindre le domaine public.

    Quand à la sacralisation des monopoles sur l’information (terme bien plus adéquate que « propriété intellectuelle »), elle n’est défendu que dans vos discours de «pédagogie active». Je vous rappel à la citation de Victor Hugo faite un peu plus haut pour vous en convaincre.

    Enfin soyez assuré que si je pouvais dupliquer les maisons comme l’information, il n’y aurais personne en ce bas monde qui n’aurait de toit sans que ce fût son choix. Si je pouvais multiplier les pains comme l’on peut aujourd’hui multiplier les œuvres de l’esprit, il n’y aurais personne à qui je refuserais d’offrir de quoi manger.

    Dans un tel monde, monsieur, vous vous représenteriez une société de gestion des droits à la multiplications des pains et des habitats, et vous veilleriez à créer artificiellement la pénurie de ces biens, créant la famine et les sans abris.

    Voila à quoi mène votre analogie entre bien physique et œuvre immatériel puisque vous y tenez tant. Seriez vous donc fière de tenir votre propre rôle si cette analogie n’était pas caduque ?

    Copyleft: cette oeuvre est libre, vous pouvez la copier, la diffuser et la modifier selon les termes de la Licence Art Libre http://www.artlibre.org

  7. v_atekor dit :

    Je constate que vous êtes comme moi un admirateur de John Le Carré, et vous êtes comme lui dans la fiction

    La dérision à bon dos.
    Sony, c’était de la fiction ?

    L’aristocratie repose sur la méfiance des gouvernants à l’endroit du peuple. La démocratie repose sur la méfiance du peuple envers les dirigeants. (auteur : Jules de Diner’s room)

  8. Stéphane dit :

    Il est étonnant de voir tout au long de vos commentaires comme vous ne répondez pas aux arguments pertinant de vos contradicteurs.
    Stratégie assumée ou simplement oeillères qui vous évitent de voir ce qui ne vous convient pas, je ne sais pas, mais j’en conclue qu’il est inutile d’espérer avoir un débat ici …
    Dommage.

  9. Sébastien FRADE dit :

    Bonjour,

    Je constate que vous avez au moins la décence de ne pas répondre lorsqu’apparait, dans les divers commentaires, l’idée que vous n’êtes là que pour favoriser des monopoles visant à spéculer sur des oeuvres plutôt qu’à protéger la création. Cependant, quelquechose me fait sourire (amèrement, je le conçois, mais me fait sourire quand même): votre comparaison à la Révolution Française.
    En effet, je suis d’accord avec vous, le parallèle de contexte est troublant:
    D’un coté, les citoyens sont là à protéger les valeurs essentielles qui ont été gagné par nos ancêtres au fil du temps tout en cherchant à s’adapter au monde actuel, sans léser les artistes, de l’autre, il y a vous et les ayants-droits qui cherchent à maintenir ce monopole hideux qui fait qu’actuellement les gens se refusent à acheter des supports de façon à ne pas vous donner de l’argent qui ne sera redistribué qu’en toute petite partie aux artistes.
    Pourquoi ne pas prôner, au lieu d’une surveillance digne de 1984, une taxe de 1€ sur chaque connection à internet? Si un euro était prélevé sur chaque connection et reversée aux artistes (pas à des Majors qui ne reversent qu’une infime part de ce qu’ils gagnent aux artistes avec lesquels ils spéculent), ceux-ci vivraient bien mieux qu’à l’heure actuelle.
    Parce que de toute façon, vos manoeuvres ne forceront pas les gens à acheter plus, vu qu’ils ne le peuvent pas « grâce » au gouvernement actuel et à son prédécesseur qui ont réussi à creuser le fossé social qu’il y a entre les très riches et la classe moyenne.
    Vous voulez vraiment protéger les artistes et la création? alors étudiez les autres systèmes de diffusion existant au lieu de vous borner à vouloir faire de la surveillance de masse. Parce que tout ce que vous et vos amis gouvernementaux créez c’est un climat de haine et de peur, exactement comme le faisaient les gouvernements qui ont mené à des révolutions.

    Oui, votre analogie est très bien trouvée, parce que vous vous placez en ennemi de ceux qui créent et de ceux qui consomment. Vous divisez ce pays au lieu de le réunir.
    Vous savez, quand on oppresse les gens constamment, un jour, effectivement, ça « pète ».

  10. Bobby dit :

    à Pascal Rogard le 27 mai 2008 à 9:50

    et à tout le monde qui lit cela :

    Il est facile de détecter la mauvaise foi d’un ayatollah de la « propriété intellectuelle » (propriété imaginaire?), car il n’énonce régulièrement que la première partie de la citation de Le Chapelier, alors que loin d’être idiot, il connait forcément la seconde.

    « La plus sacrée, la plus légitime, la plus inattaquable, et, si je puis parler ainsi, la plus personnelle de toutes les propriétés, est l’ouvrage fruit de la pensée d’un écrivain ; c’est une propriété d’un genre tout différent des autres propriétés. Lorsqu’un auteur fait imprimer un ouvrage ou représenter une pièce, il les livre au public, qui s’en empare quand ils sont bons, qui les lit, qui les apprend, qui les répète, qui s’en pénètre et qui en fait sa propriété. » (il ajoute que le droit de l’auteur de « disposer de l’ouvrage » doit être vu comme une « « exception », [car] un ouvrage publié est de sa nature une propriété publique. »)

    Cela donne une très bonne idée du peu de considération que ces apparatchiks d’un autre âge, vendeurs de poudre de perlimpinpin intellectuelle, font du public ! Ils sont même prêts à trahir leurs chers auteurs en détourner le sens de leur expression pour servir leurs intérêts sectoriels obsolètes !

    Mince, je crois que je vais arrêter d’aller voir des films en salle, tellement ces abrutis m’agacent ! Dommage, j’aime bien cela, mais l’idée de leur donner indirectement quelques centimes me devient de plus en plus insupportable !!

  11. Bobby dit :

    Comparer propriété physique et « propriété intellectuelle » (propriété imaginaire?) est un mensonge odieux, qui concourre à décrédibiliser le droit d’auteur dans l’esprit de tous.

    – un bien physique et rival et exclusif. une seule personne peut en profiter à la fois, et lorsqu’on le prend, on le soustrait / un bien immatériel est non-rival et non-exclusif. Lorsqu’on le transmet on le multiplie.

    – il est écrit, notamment dans la constitution US, que les droits exclusifs sur les créations immatériels sont des monopoles _temporares_, et c’est même la condition sine qua non de leur existence. Lorsque le monopole expire ils deviennent publics et enrichissent la société toute entière (en pratique c’est devenu obsolète car les ayatollah piratent la loi pour étendre leurs monopoles indéfiniment) / la propriété physique elle est inaliénable et incessible. Un château de famille se transmet sur 10, 15, 20 générations, etc…

    Le bon côté de la chose, c’est que des gens obligés de mentir pour défendre le bifteak sont en position très défavorable, et se précipitent eux-même vers leur propre perte !

    Et leur attitude prétentieuse, agressive, condescendante, et donneuse de leçon fera que _personne_ ne les regrettera, mais fêtera plutôt leur disparition au champagne !

  12. Nicolas dit :

    Extrait d’un article du monde:
    « Les rapporteurs de la commission culture, Manolis Mavrommatis (démocrate-chétien) et Ignasi Guardans Cambó (libéral démocrate), soutenus par la France et l’industrie culturelle, proposent d’abaisser le niveau de protection de la vie privée afin de renforcer la protection du droit d’auteur. L’un des articles du projet initial prévoit de réprimer l’utilisation des logiciels espions (« espiogiciels », ou « spywares »). Mais Manolis Mavrommatis propose de restreindre le champ de cette définition au seul espionnage des actions « licites » des utilisateurs.  »
    « Un logiciel espion, tel que celui utilisé par la société Sony BMG en 2005 pour protéger ses CD, pourrait dès lors être légalisé. […] Mais il ouvrait aussi, subrepticement, une brèche de sécurité permettant à des pirates d’en prendre le contrôle, de l’extérieur.
    http://www.lemonde.fr/technologies/article/2008/05/23/la-societe-des-auteurs-et-compositeurs-dramatiques-se-defend-de-visees-liberticides_1048489_651865.html

    Légaliser les spywars, c’est ce dont il est question. Et comment faire la différence entre un acte légal d’un acte illégal sans tout vérifier ?

    Pourquoi parler de fiction alors que c’est très exactement le but que ce genre d’amendement, de légaliser l’espionnage privé.

  13. Pascal Rogard dit :

    Bobby si vous avez une adresse pour obtenir du champagne gratuitement merci d’en faire profiter tous les lecteurs du blog.

  14. Vous semblez ne pas savoir quoi répondre à toute cette argumentation monsieur Rogard. Encore que lorsqu’on voie la qualité de votre argumentaire, on comprends que vous préfériez vous taire ou ne réagir que pour faire une remarque hors-sujet.

    Tenez monsieur Rogard :
    http://www.culture-libre.org/wiki/Ils_le_font_bien_en_chine

    Une petite chanson inspiré par un argumentaire du jeune benoît du groupe «kyo» et autres DADVSI.

    Je vous remercie de si bien démontrer la véracité de la conclusion de cette chanson.

  15. v_atekor dit :

    Mais Manolis Mavrommatis propose de restreindre le champ de cette définition au seul espionnage des actions “licites” des utilisateurs.

    Soit en clair de l’espionnage en bonne et dû forme, sans compter le gouffre en matière de sécurité…

    A moins qu’on chiffre la connexion, et du coup on peut passer aussi toute l’information illicite… et lice. A moins que le le chiffrement soit cassé dans les trois jours, et que l’on revienne aux problèmes de sécurité ^_^

    La police à déjà du abandonné cette idée devant les risques qu’elle fait courir à tout le monde.

    A mon avis, ceux qui vont faire le plus de lobbying contre ça, ce ne seront pas les utilisateurs, mais l’industrie informatique et les FAI. Ils risquent leurs peaux, et ils représentent beaucoup plus lourd que toute l’industrie cinématographique réunie.

    Et comme pour finir, on n’a absolument pas besoin de ça pour faire la police; ou, mieux dit, ce n’est pas à un acteur privé de faire la police.

  16. Nicolas dit :

    Je passe sur le piratage, les poches des clients extensibles l’infini, et les sources distractions nouvelles (internet, Video, jeux video, etc…)

    Votre dernier remarque est pour signifier que la création coute et a donc besoin de se vendre (et donc vous continuez l’amalgame biens materiel/immateriel, et vous continuez sur le piratage/gratuite est la source de tous les maux)

    On ne vous a jamais appris que la fin ne justifie jamais les moyens ?
    Que l’enfer est pavé de bonne intentions ?

    Vous savez que les DRM sont une mauvaise solution car le seul emmerdé est le con qui paye.
    Il reste donc la surveillance tout azimut, la course a l’armement que vous allez forcement perdre. Le problème est que vous aurez emporter avec vous, un pan de notre liberté.

  17. Bobby dit :

    # Pascal Rogardle 27 mai 2008 à 13:53

    Cher Pascal, permettez-moi de vous offrir, ainsi qu’à tous vos lecteurs, la représentation numérique, immatérielle, de quelques bouteilles de délicieux Ruinart :

    http://www.champagneescapes.com/images/Ruinart%20Bottles.JPG

    Vous avez désormais cette image alors que je l’ai toujours en ma possession… Est-ce de la magie ? Comment est-ce possible…? Peut-être commencez-vous à comprendre ?

    Certes cela n’étanchera pas votre soif comme une vraie bouteille, au même titre qu’un mp3 ne remplacera pas un concert, ni un divX l’émotion d’une projection collective en salle de cinema, mais au moins personne ne sera lésé par votre clic.

    (PS: attention, toutefois à ne pas faire de profit en utilisant cette image, elle est peut-être soumise à une forme de propriété imaginaire!)

  18. sweat dream dit :

    @bobby : pff, la meilleure adresse pour obtenir du vrai champagne gratuit, c’est le ministère de la culture. il paraît qu’ils ont aussi d’autres euphorisants, voire des aphrodisiaques. Mortel l’ambiance aux cabinets !

  19. Pascal Rogard dit :

    Du champagne au ministère de la culture, ça se trouve. Quant aux aphrodisiaques, cherchez une autre adresse.

  20. bluetouff dit :

    10 ans, voilà 10ans que j’ai quitté le monde la musique écoeuré par par l’attitude d’un seul homme Pascal Negre qui a l’époque se félicitait d’avoir fait fermer Napster (sans avoir compris que son code source était disponible sur le net et qu’au moment même ou il fermait, une trentaines d’autres logiciels du même cru étaient déjà apparus).

    Quelle est la part de budget tous organismes confondus que vous engloutissez dans de pseudos protections ? (sacd, sacem, sdrm ….) Ne pensez vous pas qu’elle pourrait servir les auteurs au lieu de dissuader les internautes d’acheter des médias dont ils ne pourront pas jouir librement (en voiture, sur leur ordinateur…).

    En 10 ans rien n’a changé, vous en êtes toujours à vous battre contre des fantômes au lieu de faire ce que tous les autres secteurs ont fait : trouver un modèle économique pérenne pour s’adapter au net… Une vielle industrie voilà ce que vous êtes, une vielle industrie qui représente peanuts dans notre PNB et qui pense qu’elle va pouvoir verrouiller le net. Au moins vous avez de l’humour 🙂 Si vous pensez franchement que vous allez ralentir l’industrie informatique et celle de toute la culture, le divertissement, les telecoms … qui en résultent.

    Il y a 10, la megalo de Monsieur Pascal Nègre lui a fait refusé les choses innovantes, là je pense par exemple à des société comme Muse qui proposaient de placer en magasin des machines permettant aux gens de se créer leur propres compilations en magasin… réponse d’Universal : « ok mais alors nous plaçons nos propres machines et il n’y aura dedans que du catalogue Universal »… et vous vous étonnez aujourd’hui que les internautes aillent se servir eux même sur le net ?

    Le mouvement d’artistes, qui depuis 6ans maintenant, quittent la SACEM ne vous inquiète pas ? L’apparition de nouvelles licences et de nouveaux modes d’exploitation de leur musique par les artistes eux mêmes ne vous inquiète pas ? Vous pensez qu’ils quittent les sociétés d’auteurs traditionnelles « parce que vous n’arrivez pas à les défendre des méchants pirates ? »

    … vous n’avez pas l’impression d’être à côté de la plaque là ? … 10 ans après ?

    Des sites comme lastfm, Jamendo ou Dogmazik, sont pourtant bien en place pour vous expliquer ce que devrait être votre métier aujourd’hui … mais non, 10 ans de politique de l’autruche, ça ensable les esgourde et au final on est obligé de taper dans le reality show pour vendre péniblement plus de 30 000 galettes.

    En vous battant sur les formes de diffusion, vous laissez s’échapper votre fonds de commerce : ce sont les artistes qui se sauvent, qui sont blasés… et ça c’est grave !

    Voilà pourquoi malgré des propositions alléchantes je refuse aujourd’hui encore de travailler pour l’industrie du disque, je ne crois ni en votre modèle économique ni en votre capacité à trouver des solutions. Stigmatiser des problèmes c’est bien , mais si vous n’apportez pas de solution c’est bien que vous faites vous même partis du problème.

    Maintenant si ça vous amuse de publier des sondages que tout le monde sait bidonnés pour vous donner de la contenance, c’est que vous êtes tombés bien bas et que votre industrie est en train de vous échapper, c’est bien triste pour les artistes.

    Un grand coup de balais dans votre profession devient une nécessité si on veut sauver l’industrie du disque, je fais confiance à Dame Nature pour vous envoyer au plus vite à la retraite avec un beau gros golden parachute puisque c’est comme ça que ça se passe chez vous même quand on réalise des résultats pitoyables…

  21. Octane dit :

    Toujours aucune once de réflexion de votre part monsieur Rogard.

    En résumé, vous confondez bien matériel et bien immatériel.
    Quelle personne un tant soit peu censée peut imaginer mettre sur le même pied la copie physique, d’une bouteille de champagne, et la copie, virtuelle, d’un mp3? Le jour ou vous dupliquerez les bouteilles de champagne par un ctrl-C ctrl-V, on en reparlera.

    Si je met ma maison dans le domaine public et que des personnes habitent ma maison, je ne l’ai plus. Vous voulez comparer des choses comparables? Prenons le plan de la maison. Je peux dessiner ma maison, et la construire. Si quelqu’un prend le plan de ma maison et en construit une autre, j’ai toujours ma maison.

    Honnêtement, c’est compliqué à comprendre?

  22. Pascal Rogard dit :

    Ce qui me semble incroyable dans beaucoup des commentaires que je reçois c’est le respect pour la propriété des biens matériels et le mépris pour celle des oeuvres de l’esprit car elles sont grâce aux nouvelles technologies reproductibles à l’infini.
    Les progrès de l’intelligence humaine et de la civilisation devraient au contraire inciter a respecter autant l’une que l’autre.

    • Cécile dit :

      Vous énoncez que les oeuvres de l’esprit sont en danger face aux nouvelles technologies qui ont la capacité de les reproduire à l’infini.

      Quid du livre numérique ?
      Pensez-vous que le support papier soit une grande perte ?
      Que cela change t-il au fond ?
      De la page papier à la page numérique, le lecteur ne perd t-il pas une part de l’esprit de la Lecture ?

      • Pascal Rogard dit :

        Personnellement je ne m’igaine pas lire une oeuvre littéraire sur un support numérique mais c’est évidemment une question de génération.
        Le développement du livre numérique posera à l’édition comme pour les autres industries culturelles la question de la protection du droit d’auteur et donc du financement de la création.
        Je pense que l’abandon du support papier serait certainement une perte de l’esprit de la lecture mais si c’est un moyen de favoriser la lecture pourquoi pas.

  23. v_atekor dit :

    Certe, c’est un second débat que la propriété des biens matériel et immatériels, auquel vos client peuvent rester sourd, et perdre leurs marchés. Mais ce sera secondaire par rapport au cœur du problème

    Vous restez muet sur les problèmes philosophique : accepter un agent sur sa machine de travail n’est pas neutre. peu de monde accepterai un agent de police pour vérifier les disque qu’il utilise dans sa platine.

    Vous restez muet sur la sécurité, et dans ce domaine on a de sérieux motifs d’être plus que frileux.

    Vous oubliez que le droit d’auteur ne concerne pas seulement le cinéma et la musique, mais également le texte que vous êtes entrains de lire, et en réalité, la plupart des données stockées sur l’ordinateur.

    Vous nous expliquerez sous quel motif une fonction régaliennes de l’état comme la police devraient être transférées à des compagnies privés.

    Vous nous expliquerez encore en quoi, après l’échec fracassant et prévisible des DRM, vous comptez obtenir un quelconque succès par cette voie.

    La manière forte et l’espionnage sont déjà en échec et cette loi n’y changera rien. Vous vous trompez de combat. D’autres savent vivre de leur art et de leurs droits d’auteurs, sans forcément mettre cause la liberté et la vie privée d’une grande partie des Français et Européens.

    Votre loi coûtera plus cher que ce qu’elle ne rapportera jamais. Elle coûtera financièrement, en sécurité, en perte de liberté, et à la fin vous n’aurez toujours pas amélioré votre situation.

  24. v_atekor dit :

    Encore une : comment traiterez vous les faux positifs? Il y en aura, et pas en petite proportion!

  25. Octane dit :

    le respect pour la propriété des biens matériels et le mépris pour celle des oeuvres de l’esprit car elles sont grâce aux nouvelles technologies reproductibles à l’infini.

    De mieux en mieux! « Mépris » pour les oeuvres de l’esprit.
    S’il vous plait, relisez-vous avant de poster. Aucun mépris n’est porté aux artistes ou à leurs oeuvres. Vous persistez dans vos vieux schémas de pensée obsolètes.
    Copie d’une oeuvre sans verser une dime à la maison de disque = mépris de l’artiste? C’est à peine digne de la réflexion d’un enfant de moins de dix ans.

    Si mépris il y a, c’est dirigé contre certaines institutions, qui sous le couvert de protection du marché de la reproduction des oeuvres de l’esprit, se permettent de bafouer les droits publics. Et qui plus est, sous le couvert de protéger ces si chères libertés publiques foulées au pieds par ces mêmes personnes! Ce serait ironique, et prêterait à sourire, si ça n’était pas tant glaçant.

  26. Raoul Bitamboi dit :

    Monsieur Rogard,

    « […]car elles sont grâce aux nouvelles technologies reproductibles à l’infini. »
    Vous ne croyez pas si bien dire et les maisons de production devraient d’abord faire le ménage devant leur porte. La meilleure copie de « Bienvenue chez les Chtis » (qualité DVD) qui tourne sur internet est manifestement la copie d’un master.
    Au lieu de faire la chasse aux consommateurs, faite la chasse aux dealers.

    En fait tout ceci est assez darwinien. L’arrivée des tracteurs a fait disparaître des races de chevaux de trait. Faut-il en déduire que les chevaux de trait n’ont plus d’intérêt ? Non, mais ils ne sont plus adaptés aux besoins actuels. Le progrès de l’intelligence humaine a su s’adapter à cette nouvelle technologie.
    Le mode de diffusion actuel des oeuvres doit être restructuré pour faire face au défi d’Internet.

    Car les producteurs d’oeuvres se sont-ils adaptés à cette nouvelle technologie ? Si peu. La seule solution envisagée est la taxation des supports et des accès internet. Autant dire l’instauration d’une rente de situation décorrélée de la consommation véritable des consommateurs, sans parler de l’instauration de la présomption de culpabilité pour tous ceux qui achètent des supports de stockage vierge.

    Technologiquement parlant quelles solutions ont été proposées par les majors ? Aucune. En quinze ans d’Internet, aucune solution de diffusion des œuvre n’a été véritablement proposée par les majors. Alors étonnez-vous ensuite de faire face au piratage.

    Vous faites penser à ces vieux châtelains qui préfèrent mourir dans un château en ruine plutôt que d’accepter de changer leur mode de vie.

    Comprenez bien que les consommateurs ne veulent pas des œuvres gratuites mais veulent des œuvres accessibles par internet. Steve Jobs l’a bien compris, et en voilà au moins un qui propose des solutions – fussent-elles quelquefois ratées – et qui va de l’avant plutôt que d’exiger des taxes, du flicage et des poursuites.

  27. Selection37 dit :

    Bien au contraire, il n’y a pas de mépris pour la propriété des œuvres de l’esprit. Mais si vous voulez protéger les œuvres de l’esprit, il faut nécessairement cesser leur partage.
    Le seul fait de partager une œuvre de l’esprit vous en fait perdre sa propriété dans son acception matérielle. Si vous désirer garder le fruit de vos pensés, votre talent, il ne vous reste plus qu’à chanter pour vous même, à écrire pour vous même, sans jamais rien montrer aux autres.
    Par ailleurs, c’est vous, monsieur Rogard, et les gens que vous défendez, qui mettez les œuvres de l’esprit sur le même plan que les œuvres matérielles. Or, nous vivons une époque sensationnelle, où l’un des plus grands rêves se réalise : pour la première fois le partage des œuvres de l’esprit peut se faire de façon immatérielle.
    Jusqu’à présent, pour partager ses œuvres, il fallait passer par un support physique, qui lui avait un coût. Mais cela n’est plus le cas. On peut désormais s’affranchir de ce coût. C’est ce que de nombreux collectifs cherchent à promouvoir : une distribution libre, immatérielle pour des biens immatériels.
    À vous de trouver votre place dans un tel système.

  28. philippe dit :

    Monsieur Rogard,

    Avant d’être Lobbyiste vous étiez artiste? vous avez déjà crée une « oeuvre de l’esprit », tourné un film? ou vous n’avez fait que la vente ou le SAV?

    Vous inquiétez pas, on sait tous que votre loi sera enregistré avec des couacs.

    D’après ce que je peux en lire, ça va être le bordel la mise en place de la Hadopi! on risque de bien se marrer, ça va être comme d’habitude les consommateurs de culture honnête qui vont trinquer, se voir menacer par votre police privée…

    Moi, ça m’énerve cette stigmatisation des pauvres qui doivent rester à l’écart du savoir et de la culture.

  29. Nicolas dit :

    « et le mépris pour celle des oeuvres de l’esprit car elles sont grâce aux nouvelles technologies reproductibles à l’infini.
    Les progrès de l’intelligence humaine et de la civilisation devraient au contraire inciter a respecter autant l’une que l’autre. »

    Vous êtes encore une fois complètement a coté de la plaque.

    Quand on lit une major entre les lignes concernant la musique ou la vidéo dématérialise, on comprends vite leur rêves :
    – paiement pour chaque lecture (genre Canal+ et ces 4e/film)
    – interdiction/limitation de copie vers un baladeur ou un autoradio
    – interdiction de revente
    – interdiction de prêt ou de transfert de musique

    Bref, interdiction de ce qui est le plus naturel de faire avec un CD. Donc, vous essayez de nous faire croire que les gens devrait agir de la même façon avec un mp3 qu’avec un CD alors que les majors ne le font pas eux même !

    Ensuite, pourquoi les gens ne veulent pas payer autant pour la musique : parce que cela ne vaut pas l’argent demande ! Il n’y a pas si longtemps un album CD de musique coutait le même prix qu’un DVD qui avait couter 10 ou 100 plus cher a produire.

    Aujourd’hui, les attaques répétées des majors contre vos clients, vous valent un bon retour de haine. (DADvsi, DRM, et maintenant les spyware legaux !) Il ne s’agit pas de haine contre le droit d’auteur mais bien contre ceux qui l’instrumentalise.

    L’exemple typique est les blue ray toujours illisible sur ordinateur tellement il faut de DRM dans tous les sens. Et pourtant qui pourrait partager un fichier de 50 Go ?

    Vous avez voulu des DRM, et vous avez votre Microsoft de la musique avec Apple et iTunes. Bonne chance pour discuter avec eux.

    Ceux qui paye, sont les plus emmerde, comment ne pas avoir une sorte de haine ?

    L’intelligence voudrait une durée qui respecte le domaine publique, car les 70 ans après la mort cela veut dire l’infini. les premiers enregistrement date de ~1900, il faudra sans doute attendre encore plus de 50 ans, avant d’avoir accès a ces oeuvres, combien auront ete perdu ?

  30. v_atekor dit :

    philippe: et moi ça m’énerve qu’on puisse en arriver à un tel niveau de défiance envers les citoyens qu’il faille leur mettre des espions sur leurs machines et proposer des filtrages systématiques des connexions.

    Au niveau commercial, traiter un client de voleur ‘à priori’ est le moyen le plus sûr de faire fuir le chalant. Le magnifique résultat des DRM est là pour le prouver, si besoin était. On a esquinté un texte équilibré sur le droit d’auteur pour inclure des bidouilles infâmes et se retrouver avec un désastre technique et commercial, à peine exploitable juridiquement.

  31. Toto dit :

    M. Rogard, vous écrivez : « Ce qui me semble incroyable dans beaucoup des commentaires que je reçois c’est le respect pour la propriété des biens matériels et le mépris pour celle des oeuvres de l’esprit car elles sont grâce aux nouvelles technologies reproductibles à l’infini.»

    Bien. Vous savez écrire, mais vous ne savez pas lire. On vous répète ici, depuis le début, que les partisans du Logiciel Libre sont sensibles au respect du droit d’auteur autant pour le logiciel que pour les œuvres de vos sociétaires. Ce que vous refusez de comprendre, c’est que les exemples qui vous sont donnés au sujet des œuvres librement diffusables, ont suivi le phénomène du Logiciel Libre.

    Personne ne force les artistes à abandonner leur droits, bien au contraire. Mais plusieurs points sont abordés :

    – les libristes, éduqués au respect du droit d’auteur, ont inspiré des mouvements artistiques. S’en faire des partenaires plutôt que des adversaires est une piste que vous refusez sans raison. Par exemple, un artiste qui souhaite mettre ses œuvre sous Creative Commons ne peut s’enregistrer à la SACEM. Il semble que ce soit le cas aussi pour la SACD. Pourquoi ? Les 2 méthodes de diffusion (et éventuellement de rémunération) ne sont pas, contrairement à ce que vous voulez nous faire croire, incompatibles entre elles.

    – la méthode de contrôle que vous défendez, sans aucune expertise technique, implique, en pratique, de graves atteintes à la vie privée par des groupes non soumis au pouvoir judiciaire. Car la distinction qui est censée être faite entre surveillance des activités licites et illicites n’est possible qu’à condition de surveiller à la fois les actions illicites ET les actions licites, point de détail, direz-vous, qui tombe sous le sens de gens versés dans les sciences de l’information, comme le sont la majorité des libristes.

    – d’autres voies (notamment en matière d’éducation) sont possibles, mais, après avoir lu vos interventions, je vois que vous n’êtes clairement pas disposé à les considérer, Ce qui fait penser que vous vous moquez de la création et des créateurs, et que vous ne cherchez qu’à défendre votre petit commerce.

    – autre chose qui prête à confusion dans la discussion : la notion de propriété intellectuelle, que vous défendez et confondez avec le droit d’auteur, et le droit d’auteur lui-même, défendu par les autres participants du fil. Cette notion est fondamentalement erronée, car elle apporte l’idée, qui apparaît dans certains de vos commentaires, que les idées peuvent être volées à leurs auteurs (donc que ceux-ci ne peuvent plus les avoir ni même y penser), alors qu’elles ne peuvent qu’être reproduites à moindre coût (tiens ? on tombe sur un problème financier, sans rapport avec l’existence de l’idée elle-même).

    Pour finir, je vois que vous n’avez toujours pas donné d’exemple de liberté mise à mal par la protection de la vie privée, première demande de ce fil de discussion. Étant donné que je ne parviens pas à trouver le moindre exemple pertinent (je n’ai pas fait beaucoup d’études), j’aimerais que vous explicitiez votre pensée en donnant un exemple de LIBERTÉ a priori évident pour vous mais pas pour ceux qui ont participé à ce fil de discussion.

  32. Bobby dit :

    # Pascal Rogardle 28 mai 2008 à 9:26
    « le respect pour la propriété des biens matériels et le mépris pour celle des oeuvres de l’esprit  »

    Le seul mépris que je ressens va en direction des escrocs rentiers qui entretiennent sciemment le mensonge que propriété matérielle et protection de l’immatériel sont comparables, qu’il y a une forme de propriété exclusive sur les oeuvres, la culture, les idées etc.

    Je ne doute pas un seul instant que vous soyez un homme intelligent, ça n’est donc pas par bêtise, mais bien à dessein que vous entretenez ce non-sens historique néfaste.

    Personne ne pleurera sur les problèmes de gens dont le business-model est basé sur une construction mentale et un mensonge éhont…..

    Vous allez vous sentir de plus en plus seul ! Quand les politiques que vous achetez se feront cramer les uns après les autres comme RDDV, Vanneste, etc… Ils finiront eux aussi par vous ignorer et se rire de vous.

    Et la culture se nourrira de vos cendres pour mieux refleurir ! Champagne !

  33. bluetouff dit :

    “le respect pour la propriété des biens matériels et le mépris pour celle des oeuvres de l’esprit ”

    Mon Dieu, mais comment osez vous dire ça ?

    Je vous rafraîchis la mémoire ?

    Ministère de la Culture le vendredi 18 novembre 2005 :

    Le SNEP et la SCPP (oui effectivement c’est étrange il ne manque que la SACD) invectivent les acteurs du Logiciel Libre … je cite :

    « Vous allez changer vos licences. »

    « Vous allez arrêter de publier vos logiciels. »

    Non content de sortir une telle ânerie le SNEP menace carrément, je (re)cite :

    « poursuivre les auteurs de logiciels libres continuant de divulguer leur code source »

    Monsieur Rogard, par delà le fait que je dirige une petite société de services en logiciels libres et que je vais me garder de dire ce que je pense de ce genre de menace pour éviter d’être grossier… vous trouvez que c’est « faire preuve de respect pour les oeuvres de l’esprit » que sont le logiciels libres.

    Je doute que les dernières productions d’Universal nous permettent d’avoir des images de mars ou de calculer les déclarations d’impôt de tous les contribuables français…

    Merci donc de tempérez vos propos quand vous parlez de notre « respect pour les oeuvres de l’esprit », vous n’êtes même pas crédibles.

  34. Philippe Axel dit :

    Bonjour,

    j’ai enfin pu lire votre blog parceque j’utilise un logiciel libre qui s’appelle Firefox et avec Firefox votre page est illisible, un problème de code Html à soumettre à votre technicien qui s’occupe du site de la SACD.

    Comme vous le voyez l’opposition à toute forme de repression des échanges non commerciaux d’oeuvres sur Internet et le fait de gens plutôt bien informés sur le droit d’auteur, et plutôt mieux informé que vous sur la manière dont fonctionne Internet.

    Ce que vous n’arrivez pas à comprendre c’est que la culture est faite pour etre partagée, c’est sa nature même. Allez lire la définission du mot « culture » et vous n’y verez pas d’allusions au marché.

    Vous n’arrivez pas à comprendre non plus que le fichier numérique n’est pas un CD ou un DVD. Car il y a des biens non rivaux et des biens non rivaux.

    Vous n’arrivez pas à comprendre non plus que lorsque Beaumarchais a parlé pour la première fois de « piratage », ce n’était pas pour condamner le public ou les troupes de rues qui rejouaient ses oeuvres, mais les directeurs de théâtres parisiens qui refusaient de rémunérer les auteurs dans le cadre lucratif.

    C’est donc normal qu’au final, vous ne compreniez pas la perche que vious a tendu Lawrence Lessig avec les Creative Commons. La seule solution pour sauver le droit d’auteur avec la révolution numérique, c’est de faire la distinction entre les usages lucratifs et les usages non lucratifs des oeuvres.

    Alors arrêtez de dire que nous sommes contre la rémunération des auteurs alors que vous refusez la seule solution durable pour qu’ils soient rémunérés.

    Je suis très déçu de vous voir tomber ainsi dans la facilité vous qui êtes un homme intelligent.Vous auriez pu être le Beaumarchais de l’Internet.

    Philippe Axel
    http://www.philaxel.com

  35. Pascal Rogard dit :

    Beaumarchais de l’internet, comme vous y allez . Mais je doute que Beaumarchais aurait suivi vos thèses. C’était un redoutable homme d’affaires et son premier objectif était d’obtenir une juste remuneration de ses oeuvres.

  36. Philippe Axel dit :

    Moi aussi j’aimerais bien être enfin rémunéré pour mes oeuvres, une fois que la SACEM et la SACD se seront ouvertes à ceux qui comme moi (et dans l’esprit de Beaumarchais) , désirent faire une distinction entre les usages lucratifs et non lucratifs dans la perception des droits.Le fait que vous nous empechiez de travailler , prouve bien que c’est vous qui êtes dogmatique.Vous avez fait un geste en « autorisant » les sociétaires de la SACD à diffuser en CC, mais vous refusez d’assurer la perception de leurs droits . Pourquoi donc ? Expliquez nous pourquoi dans un billet de votre blog par exemple.Donnez nous une seule bonne raison pour ne pas le faire comme la Buma Sterma le teste en hollande.

    Biensurs que vous ne pouvez pas adopter les licences qui autorisent les usages commerciaux. Mais les CC Non Commercial sont parfaitement compatibles avec une collecte des droits d’auteurs.Vous n’êtes même pas obligé d’adopter le terme Creative Commons d’ailleurs.On vous demande simplement d’autoriser les sociétaires qui le souhaitent à laisser libres les usages non commerciaux.

    Merci
    Philippe Axel
    http://www.philaxel.com

  37. Wkegczog dit :

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