La culture en danger

13 avril 2010 par - audiovisuel, spectacle vivant

Comme je l'ai déjà écrit , il est incompréhensible que le gouvernement continue de mettre une épée de Damoclès au dessus du financement de la création cinématographique et audiovisuelle, du spectacle vivant et de toutes les activités culturelles par les collectivités territoriales.

La réforme des finances locales et les difficultés budgétaires de l' Etat font déjà planer des menaces suffisamment graves sur le soutien à la création artistique pour que la question de la suppression de la clause de compétence générale qui aboutirait à interdire à certaines  collectivités locales de soutenir la culture  soit rapidement traitée.

Sur ce sujet le Ministère de la culture et de la communication semble aux abonnés absents et l'on toujours attend des décisions claires qui mettent fin à un malaise croissant  risquant de conduire à des manifestations pouvant paralyser les festivals de l'été.

La culture est un des atouts majeurs de notre pays. Il serait absurde de le gaspiller par une incapacité à entendre ceux  qui dans toute la France font résonner  les voix de la création artistique.

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Commentaires (9)

 

  1. Guillaume dit :

    Vite taxons les FAI !

    • Pascal Rogard dit :

      Avant de faire ce genre de commentaires vous devriez relire nos propositions.
      Je suis contre toute taxation nouvelle des FAI, par contre google est un bon client.

      • Guillaume dit :

        J’avoue que mon commentaire était un peu cynique et un appel aux trolls de tout poil.

        Vous voulez taxer Google en tant que quoi ?
        – Moteur de recherche ?
        – Agrégateur de données ?
        – Plateforme publicitaire ?
        Et vous voulez taxer seulement lui ou aussi tous ses confrères ?

  2. Lulu77@free.fr dit :

    La taxation du search ne tient pas la route pour une raison évidente, on cherche finalement assez peu, parmi ceux qui paieraient.
    Vous n’avez pas d’autres munitions?

    Pour info le modèle de la culture de Sarkozy se trouve aux USA.
    Et quand Aillagon parle de supprimer le ministère ce n’est pas gratuit.

    Mais vous savez tout cela.

  3. Guillaume dit :

    J’aime beaucoup les images alors en voilà une :
    Google, en tant que moteur de recherche, est un panneau indicateur sur une autoroute.
    En quoi serait-ce à des panneaux indicateurs de financer les villes délaissées depuis l’autoroute ?

    • Pascal Rogard dit :

      Bof franchement pas terrible
      Il n’y a pas de publicité sur les panneaux de signalisation

      • Guillaume dit :

        Non, mais en général les panneaux sont financés par les finances publiques et pas par la publicité.

        Cela dit, j’ai vraiment beaucoup beaucoup beaucoup (oui vraiment) de mal à voir ce que vous cherchez en voulant taxer les revenus publicitaires du moteur de recherche de Google, mis à part de l’argent facile évidement.
        Je parle de votre justification.

        Vous allez me dire « Google profite du contenu créé par d’autres, sans leur donner le moindre sous ».
        Ce à quoi je vous répondrais, que :
        – Sans Google et les autres moteurs de recherche, leur contenu serait totalement invisible à la face du monde, donc ne leur rapporterait pas un sous non plus.
        – Que s’ils ne veulent pas voir leur contenu indexé par Google, rien de plus simple, il suffit de mettre un fichier robot.txt, qui est normalisé et compris par tous les moteur de recherche pour leur dire de ne pas intégrer leur site au moteur.

      • Lucien Véran dit :

        Signalisation ou distribution ?

        Je pense qu’une comparaison plus pertinente serait avec le guide Michelin qui génère des revenus et de la notoriété en indexant et en distinguant les restauranst et les hôtels et il est vrai sans leur reverser une part de ses revenus. Mais bien sûr le guide ne peut directement nourrir son public ce qui le distingue du monde numérisé où l’information de signalisation et les oeuvres signalisées ont la même incarnation digitale même si leurs fonctions sont bien distinctes.
        Plus que la taxation il me semblerait normal de viser à une régulation du partage des revenus générées. Tant que Google amène une audience nouvelle, qui s’en plaindrait, s’il devient distributeur de contenus (d’oeuvres pardon) il n’y a aucune raison qu’il échappe à une contractualisation normale et à un partage où les sociétés d’auteurs peuvent avoir leur rôle à jouer.
        Quand aux revenus générés pour Google par la signalisation elle même (les adwords) , ils résultent de l’acceptation de certains offreurs de services ou de contenus de payer pour obtenir des contacts, une forme de rétrocession à valoir sur des revenus espérés. Les taxer à des taux de TVA variables ou inventer une TSA inter-industries (le tourisme finançant les monuments par exemple) seraient peut être des pistes mais elles supposeraient que Google localise sans trop d’optimisation fiscale ses profits..pas simple.

        Bonne journée.

        Lucien Véran.

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