Diversité

1 mars 2007 par Pascal Rogard - Weblog

Le débat qui se dessine au sein du cinéma Français entre films dits d'auteur et films commerciaux est un des grands classiques du genre.
Il est d'ailleurs peu utile d'y entrer car la force du cinéma français est de reposer sur deux pieds : un cinéma capable d'équilibrer face aux films d'hollywood les entrées en salles et la diversité de projets créatifs qui témoignent de la vitalité de l'art cinématographique.
Les pouvoirs publics qui sont interpellés ont bien évidemment leur rôle à jouer le premier étant de maintenir les équilibres budgétaires entre le soutien automatique et le soutien sélectif ce qui implique lorsque la part de marché du film français est élevé de réajuster à la baisse le taux des aides proportionnelles aux entrées, faute de quoi le CNC pourrait comme la cigale de la fable se trouver fort dépourvu pour abonder les aides sélectives.
La deuxième intervention immédiatement nécessaire concerne le diktat d'UGC qui en baissant unilatéralement de 18% la rémunération de la part film sur les entrées des cartes illimitées pénalise au premier chef les films les plus fragiles. Sur ce sujet une expression forte des pouvoirs publics s'impose.