La pipe de Tati

20 avril 2009 par - audiovisuel

Métrobus la régie publicitaire de la RATP ne craint pas le ridicule en remplaçant sur ses affiches pour l'exposition Jacques Tati organisée par la cinémathèque française la célèbre pipe de Monsieur Hulot par un moulin à vent.

Une censure et une atteinte à l'un des personnages du cinéma français les plus connus qui seraient motivées par la nécessité de respecter les prescriptions de la législation anti tabac.

Heureusement en allant sur le site de l'exposition, les amateurs pourront voir la vraie affiche avec une pipe qui miracle de la technique fume voluptueusement.

Continuez votre lecture avec



Articles similaires


Commentaires (6)

 

  1. Dalai-Lama dit :

    Ah voila que vous défendez une pratique illégale maintenant, intéressant.

  2. As 2 Pique dit :

    Petit rappel pour le monsieur en photo en haut à droite :
    « Art. 2. – Toute propagande ou publicité, directe ou indirecte, en faveur du tabac ou des produits du tabac ainsi que toute distribution gratuite sont interdites. »
    Extrait de la loi n° 91-32 du 10 janvier 1991 relative à la lutte contre le tabagisme et l’alcoolisme, dite loi Evin.

  3. As 2 Pique dit :

    En complément vous pourriez également vous insurger contre le fait que cette même société qui gère la publicité pour le compte de la RATP a oser demander une nouvelle affiche pour le film « Coco avant Channel ».

  4. Axel Brücker dit :

    Les censeurs de Métrobus et de la RATP auraient pu remarquer, et c’est beaucoup plus grave… que Tati conduit un cyclomoteur de 49,9cc Vélosolex… sans casque!
    Pire, son neveu, non plus, ne porte pas de casque!
    Quel scandale…! Mon cher Pascal!!

  5. Pascal Rogard dit :

    Et oui Cher Axel , les internautes dès qu’il ne s’agit plus de respecter les droits d’auteur sont super légalistes.
    Et en plus tu as toujours l’oeil aussi vif

  6. legis dit :

    La pipe de Jacques Tati comme « propagande ou publicité, directe ou indirecte, en faveur du tabac ou des produits du tabac » me paraît être une interprétation erronée de la loi de 1991. Je comprends néanmoins que Métrobus ne veuille pas prendre de risque. Cette société préfère friser le ridicule (qui ne tue plus de nos jours !) que d’être accusée de contrevenir à la loi.

Laisser un commentaire en réponse �&á As 2 Pique