Ave César

22 décembre 2006 par - Weblog

L'an dernier dans le cadre des négociations de l'accord sur la vidéo à la demande , il avait fallu trois mois à une partie des organisations professionnelles du cinéma pour franchir le Rubicon séparant un délai de 9 mois d'un délai de 7 mois et demi, devenu après d'ultimes tractations 33 semaines.
Mais n'est pas César qui veut.
La question de la chronologie des modes d'exploitation des films est encore au coeur de la négociation pour la reconduction de l' accord du 20 décembre 2005 qui est devenu caduque faute d'entente sur cette question.
Les champions américains de la dérégulation qui s'invitent à la table de la négociation en ayant revêtu les oripeaux d'une organisation professionnelle ont donc pour le moment atteint leur but.
Les apparences sont toutefois trompeuses, car l'échec, que j'espère provisoire, des discussions masque des avancées significatives un consensus s'étant déjà dégagé sur un alignement du téléchargement définitif sur la vente physique des DVD.
Reste à régler le cas de la VOD locative qu'une période de Noêl propice à la maturation des réflexions devrait conduire à aligner sur le même délai de 6 mois.
Il est en effet de l'intérêt de tous ( à l 'exception bien sûr de nos chers amis d' Hollywood boulevard, Burbank et autre Universal City) de ne pas injustement pénaliser un mode d'exploitation contrôlé par les opérateurs localisés sur le territoire français et pouvant de ce fait contribuer au développement de la création française et européenne.

Pascal Rogard

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