Vacances en Trégor

16 août 2009 par - Weblog

En vacances, mieux vaut éviter de lire les journaux nationaux qui font grossir les pages "faits divers" ou publient les interviews des ministres qui tarabustent leurs attachés de presse pour donner l'impression qu'ils n'abandonnent jamais le terrain.

Ma lecture préférée est celle du "Trégor" journal qui parait toute les jeudis et relate tous les événements, les spectacles, les rencontres sportives de ce petit coin de Bretagne Nord.

Mais il arrive que les journalistes du Trégor dénichent l'information qui va rebondir à la une des quotidiens.

Ainsi cette histoire du cheval enlisé dans les algues vertes près de Plestin les grèves qui aurait succombé du fait d' émanations toxiques.

Un grave problème, ces algues vertes qui polluent une des plus belle plage de la région et seraient la conséquence de méthodes agricoles peu respectueuses de l'environnement.

Mais heureusement que le soleil qui brille tous les jours sur la côte de granit rose nous fait vite oublier ces petits ennuis.

Commentaires (4)

 

  1. lucien Véran dit :

    Parabole verte et diversité culturelle.

    A moins Pascal que vous ayez changé de préoccupation principale et que les rejets de nitrates de l’agriculture intensive ne soit devenu votre nouveau combat, je ne peux m’empécher de voir dans ce billet une estivale parabole. A la place des algues envahissantes et nocives je vois les oeuvres usées jusqu’à la corde qui envahissent estivalement les écrans de la TNT gratuite ( ce soir W9 « re-re-diffuse » le gendarme de st Tropez…) et à la place du cheval terrassé je vois la « veuve de Carpentras » réduite à occuper son temps de cerveau disponible à ingurgiter ces rabâchages.

    Mais comme pour le nitrate (c’est le Trégor qui le dit)
    qui a été accusé régulièrement de présenter des risques pour la santé, sans qu’aucune preuve n’ait été apportée, rien ne dit que pouvoir réciter par coeur les répliques cultes du gendarme soit nocif.

    Mais il y aurait peut être, coté SACD, à se demander si l’invasion des répétitions ne nuit pas à la longue à cette diversité culturelle qui vous est si chère.

    Bonne fin de journée de vacances.

    Lucien Véran.

  2. ZaraA dit :

    Chassez le naturel, il revient au galop !

  3. ROGARD dit :

    Bonjour Pascal

    J’ai commencé à faire de la pêche sous-marine à l’âge de 20 ans sur la plage de Plestin-les-grèves, j’en ai 33 aujourd’hui.

    Je suis pour un meilleur respect de l’environnement et c’est mon métier depuis 12 ans.

    Il faut quand même reconnaitre que les agriculteurs ont fait de nombreux efforts en Bretagne, ils sont au 5ème programme d’action dans le Finistère pour l’élimination des nitrates.
    Oui les algues vertes sont de plus en plus nombreuses mais le réchauffement climatique y ai peut-être pour quelque chose.
    Car en trois ans les agriculteurs n’ont pas augmenté les rejets de nitrates pour avoir un coefficient si élevé de prolifération des algues vertes.

    Le réchauffement de l’eau est également un facteur déterminant dans la mortalité des huitres.
    De plus, à la surface de l’eau tous ne se voit pas.
    Le Sar, poisson de la méditerranée est arrivé en Bretagne depuis une quinzaine d’année, il monte chaque année et est arrivé aujourd’hui en Normandie.
    Tous les citoyens participent au réchauffement climatique???
    C’est plus facile de trouver un coupable autre que soi-même.

    Est ce que Pascal ROGARD achète que du BIO?

    De plus l’impact environnemental des porcs élevés en pleine air sera peut-être plus important qu’ un élevage porcin avec station de traitement de lisier.

    J’ai 2 questions:
    Est-ce que les consommateurs sont prêt à payer 2 fois plus cher leur nourriture?
    Est-ce que si nous faisons de l’agriculture biologique partout il y aura suffisamment de surface agricole?

    A méditer

    Jean-Pierre ROGARD

    • Pascal Rogard dit :

      Désolé mais je n’y connais rien à ces questions d’agriculture biologique.
      Mon seul propos était de sourire à la montée à la une de la presse nationale d’un fait divers très local.
      Mais depuis mon billet la question a encore pris de l’importance puisque le premier ministre est venu avec sa cohorte médiatique voir de près les algues vertes et promis que l’Etat financerait la dépollution de la plage.

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