Bonjour tristesse

19 novembre 2006 par - Weblog

Il y a des dimanches matins où il vaut mieux rester au fond de son lit et ne pas écouter la radio porteuse de mauvaises nouvelles.
La disparition brutale de Francis Girod en plein tournage, à Bordeaux, d'un film de télévision sur l'affaire Alègre est une perte immense pour le cinéma français, pour la communauté des auteurs et pour la SACD dont il était, il y a un an, le président .
Un président engagé avec son énergie infatigable, sa lucidité, son humour ravageur dans le combat déterminant pour la défense du droit d'auteur que fut l'examen par le Parlement de la loi DADVSI. Un président actif sur tous les fronts et n'hésitant pas à dénoncer les démagogues et les lâches prompts à renier leurs convictions pour glaner quelques voix d'internautes electeurs.
Un président créatif qui dut se battre pour assurer la survie de son dernier film "un ami parfait " menacé par la mort tragique de son producteur Humbert Balsan.
Et puis comme je ne pourrai plus répondre à ses nombreux SMS, il est temps de dire à Francis qu'un de mes films préférés sur le monde politique, c'est le sien " le bon plaisir ".

Pascal Rogard

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