Le grand amour

27 juin 2009 par - audiovisuel

Le tribunal de grande instance de Paris vient de rendre à leurs auteurs Pierre Etaix et Jean Claude Carrière les droits d'exploitation de Quatre films : "Le soupirant", "YoYo", "Tant qu'on a la santé ",  "Le grand amour" et à Pierre Etaix les droits de "Le pays de cocagne".

Une décision très attendue car  ces films étaient gelés par des ferrailleurs de la pellicule qui avaient même eu l'outrecuidance de poursuivre en contrefaçon la fondation Gan pour le cinéma qui avait eu l'audace de restaurer le Film Yoyo laissé comme les autres à l'abandon par les prétendus cessionnaires.

De nombreux professionnels, la SACD, la ministre de la culture et de la communication Christine Albanel s'étaient mobilisés pour que justice soient rendue aux créateurs et surtout que ces oeuvres puissent enfin retrouver un public.

Mais l'exemple de Pierre Etaix et Jean Claude Carrière n'est pas unique même s'il était caricatural .

A l'heure du numérique, il est donc urgent que les pouvoirs publics et les créateurs associent leurs efforts pour permettre l' exploitation permanente et suivie rendue possible par les nouvelles technologies

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Commentaires (14)

 

  1. Omega Red dit :

    Est-ce que nous aurons nous Français le droit à un Epix.fr, c’est à dire contre 1.5€/mois avoir le droit de regarder en streaming des films d’un catalogue y compris des films à succès et récent (genre les blockbusters de 2008 comme sur Epix.com) ou alors la chronologie des médias l’empêche?
    >
    si c’est pour avoir des films de 2005 moi je signe pas, je veux bien signés pour des films très récent pas des vieux films
    >
    Je repose la question vu que j’ai pas de réponse
    >
    >
    Que pensez-vous du système de coopérative des films, l’achat en groupe pour diminuer les couts prohibitif des DVD en France. Donc un groupe d’une dizaine de personne achètent un DVD collector chacun payent 2.5€ et tous les 10 se retrouvent avec le DVD-rip du film et des bonus puis revendent le DVD et encaissent 1.5€ chacun (le film aura finalement couté 1€ qui dit mieux pour un collector neuf). Alors que pensez-vous de la méthode?

  2. Omega Red dit :

    Oups la méthode de coopérative marche aussi pour les séries.
    Donc un groupe d’une dizaine de personne achètent un DVD d’une serie chacun payent 5€ et tous les 10 se retrouvent avec le DVD-rip de la série et des bonus puis revendent le DVD et encaissent 3€ chacun (le film aura finalement couté 2€ qui dit mieux pour une box d’une série).

  3. Stun dit :

    Pourquoi suis-je convaincu que ces œuvres sont restée disponibles pour tous par le biais des réseaux P2P?

    Il assez drôle de remarquer que les dangereux pirates terroristes et les grand bienfaiteurs de la société française ainsi que ses ministres se battent souvent pour la même chose : l’accès à la culture…

  4. Guillaume dit :

    Mettre ces oeuvres dans le fond d’un site de VOD effectivement ne doit pas coûter bien cher, même si elles ne rapportent pas grand chose… Mais les plates-formes n’ont pas vraiment l’air de l’entendre de cette oreilles vus leurs catalogues …

  5. Pascal Rogard dit :

    Les oeuvres récentes devraient être disponibles en VAD quatre mois après la sortie en salles avec des possibilités d’exposition à 3 mois pour les films ayant fait l’objet d’une exploitation cinématographique restreinte.
    Le système de coopérative est contraire aux règles du droit d’auteur puisque les copies autorisées ne le sont que pour un usage dans le cercle de famille du copiste.
    En ce qui concerne les couts ,il ne faut pas oublier que pour beaucoup d’oeuvres anciennes , leur diffusion est subordonnée à des travaux de restauration qui nécessitent des investissements importants.

  6. Omega Red dit :

    Donc en clair pas d’epix en France à cause de la chronologie des médias et donc de l’archaïsme des artistes Français (dommage qu’Epix soit visible uniquement pour certain ISP même avec des proxy impossible d’y avoir accès).
    >>
    Pour l’achat coopératif vous vous doutez bien qu’on sait qu’il est impossible pour les artistes ni de les déceler ni de les stopper, de l’exterieur rien ne ressemble plus à un achat qu’un autre achat sauf que vous ne pourrez jamais savoir ce que l’acheteur fait de son DVD; je peux très bien prêter mes DVD à tous mes amis qui les copieront et échangeront les rip, etc… sans passer par le net et sans hadopi.
    le problème c’est pas de savoir si c’est légale ou pas 8/10 personnes s’en foutent totalement ce qui est important c’est le prix qui est abusif en France, 19.99€ pour un DVD simple soit entre 5 et 10€ de plus que partout ailleurs et une baisse de la TVA ne changera rien ceux qui abusent c’est vous les artistes c’est vous qui devriez baisser vos marges hallucinante le prix d’un simple doit être de 9.99€ pour un simple 13.99€ pour un collector et 19.99 pour un Blu-ray Disc

  7. pierre dit :

    La multiplication des problématiques démontre à quel point il est urgent de réformer le droit d’auteur.
    Ce n’est définitivement pas à la technologie ou aux citoyens de brider leurs innovations et / ou consommations. C’est au droit de s’adapter et de prendre en compte ces nouveaux comportements. Et d’identifier par la même occasion les méthodes permettant une juste rémunération des ayant droits.

  8. Stun dit :

    « à des travaux de restauration qui nécessitent des investissements importants. »

    Vous parlez d’une simple numérisation? soit environ 1 jour de boulot pour 1 personne avec le matériel adéquat pour numériser (ok, il faut acheter l’appareil qui va bien… mais je suppose que l’industrie du cinéma n’est pas ruinée), puis encoder (en Ogg) et enfin upper sur un serveur ou mettre a disposition en torrent…

    Surtout si on rajoute que je suis persuadé que de nombreux bénévoles feraient ça gratuitement sur leur temps libre a condition qu’ils puissent le redistribuer librement par des solutions modernes, telles le p2p…

    Mais bon de sombres histoires de droits empêchent l’innovation et l’accès à la culture…. (j’avoue que mon discours est quelque peu extrémiste mais on ne compte plus les innovations de bénévoles trainées en procès pour s’être basées sur des œuvres « protégées ».

  9. Pascal Rogard dit :

    Les sombres histoires de droits permettent aux créateurs d’être rémunérés mais visiblement ce n’est pas votre problème.
    Le travail de restauration n’ a rien à voir avec une numérisation, si vous vous intéressiez au sujet vous sauriez que malheureusement les films sont mortels.

  10. Benjamin G. dit :

    > Le travail de restauration n’ a rien à voir avec une numérisation

    Au sens technique du terme, lors d’une restauration, le master 35 est numérisé afin d’y être restauré image par image sur ordinateur.

    Rien n’empêche, en effet, de shooter le tout sur pellicule 35 après les travaux de restauration.

  11. Guillaume dit :

    Je ne vois pas ce qui empêche les sociétés de VAD (puisque c’est comme ça que vous dites) de mettre à disposition les versions brutes et de faire restaurer les films qui sont solicités par le public.
    .
    Enfin un dernier point mais non des moindres, vous dites « avec des possibilités d’exposition à 3 mois pour les films ayant fait l’objet d’une exploitation cinématographique restreinte. »
    Ahahah … Exploitation cinématographique restreinte, ça veut dire moins de 200 spectateurs et ça veut dire 0,6% des films ! Autant dire que rien ne sortira à 3 mois.
    .
    De plus, sur le même thème il est important de noter que :
    – le délai de 4 mois est un délai minimum ! Donc peut être 5, 6 ou 7 mois …
    – l’exploitation par les sites de VAD d’un film devra être suspendu durant la période d’exploitation (une dizaine de mois) par les chaines de télévision gratuites ou payantes ! Du beau n’importe quoi …
    .
    Donc si on résume :
    – Le 1er Janvier sort un film qui est vu sur 1 mois par 10 000 spectateur.
    – Le 1er Février plus aucune salle ne le diffuse
    – Le 1er Mai il pourrait être disponible en VAD, mais les producteurs ont décidé d’attendre 2 mois de plus
    – Le 1er Juillet il est disponible en VAD
    – Le 1er Septembre il est acheté par Canal+ et donc retiré des plates-formes de VAD pour 10 mois
    – Le 1er Juillet de l’année suivant, il est de retour en VAD.
    .
    Conclusion en 1 an et demi, il aura été dispo :
    – 1 mois en salle
    – 2 mois en VAD
    – diffusé 1 mois sur Canal +
    – et IMPOSSIBLE A VOIR PENDANT 14 MOIS ! (sauf en téléchargement illégal bien sur…)
    .
    Génial quel progrès ! Je pense qu’on va lutter efficacement contre le piratage avec ça !

  12. Stun dit :

    « Les sombres histoires de droits permettent aux créateurs d’être rémunérés »

    Visiblement non…

    Pas dans l’état actuel de la chose… Sinon personne ne pleurerait sur le piratage.

    Le droit d’auteur tel qu’il est à l’heure actuelle empêche :

    1) La rémunération des auteurs
    2) L’accès aux œuvres par le publique.

    Il du devoir des sociétés les gérant de demander aux pouvoir français de modifier la législation en vigueur. Ou alors il faut informer les artistes des « droits » qu’ils ont. (Pour moi une oeuvre peu connue en Creative Common à prix libre rapportera plus à son auteur qu’une œuvre soumise à un prix décourageant…)

    « si vous vous intéressiez au sujet vous sauriez que malheureusement les films sont mortels. »

    Alors qu’attendez vous pour faire ce travail? (un petit peu de mauvaise foi ne fais pas de mal 🙂 )
    Personnellement, je ne suis pas en domaine que je maitrise, mais une fois le film numérisé (ce que j’ai dis plus haut et qui ne coute rien, ou pas grand chose), on peux stocker les fichier numérisés dans un coin en attendant de pouvoir les retraiter.

    Lesdit fichiers de « mauvaise qualité » pourraient être gratuitement mis à disposition sous Creative Common afin de demander à des bénévoles d’appliquer les traitements nécessaires.

    Vous semblez imaginer que seul un travail payé hors de prix fait par un professionnel est correct… Vous n’avez qu’a vous pencher sur les mangas anime, sous-titrés par des fans avant leur sortie sur le territoire : les traductions sont presque toujours de meilleur qualité que les choses qu’on ose nous vendre officiellement en France.

    Qu’en pensez vous? Ormis les droits d’auteurs, qu’est-ce qui empêcherai de faire ça?

  13. Omega Red dit :

    http://www.pcinpact.com/actu/news/51745-redevance-copie-privee-suisse-baisse.htm

    A quand la baisse de la copie privée en France pour réellement refléter l’utilisation des utilisateurs, comme en Suisse on est en droit d’exiger une baisse de minimum 90% de la redevance pour copie privée.

  14. Tokusatsu dit :

    Intéressant le système d’achat en coopérative, j’ai plusieurs questions

    « Le système de coopérative est contraire aux règles du droit d’auteur puisque les copies autorisées ne le sont que pour un usage dans le cercle de famille du copiste. »

    En quoi ce n’est pas de la copie privée vu que chaque partie paie, donc tout le monde a le droit à sa copie privée?

    Ma 2eme question

    Comment on rejoins un groupe d’achat?

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