Partition à la mode belge

5 mai 2010 par - audiovisuel

En Belgique, il n'y a pas que l' Etat qui risque d'être coupé en deux.

Non pas pour des raisons linguistiques, mais pour des motifs économiques  les grands multiplexes du groupe Kinépolis ont pris l'habitude de tronçonner les films afin de permettre au public de s'ébattre dans les halls et de consommer leur ration de pop-corn même si dans certains cas l'opération est tellement mal menée que les comptoirs fermés laissent le spectateur doublement dépité

Ces coupures sont faites de façon aléatoires, de façon à éviter les files d'attente devant les friandises .

Elle  démontre que certains exploitants n'ont rien de cinéphile et font primer leur intérêt économique sur le respect du public et  du droit moral des auteurs.

Cette obsession de la coupure s'est même étendue à la télévision publique puisque la RTBF, en quête de financement a également mis en place une deuxième interruption publicitaire.

La seule concession faite à la notion de service public est que le saucissonnage ne s'appliquera pas aux films d'auteur et Art et essai répertorié par l'AFCAE.

Cette confiance faite par la communauté francophone de Belgique au classement français est-elle le prélude à une annexion?

Réponse dans quelques mois.

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Commentaires (5)

 

  1. Guillaume dit :

    Mais du coup, il y a des spectateurs en Belgique ?
    Des gens qui sont près à payer pour voir un film coupé en 2 ?

    J’espérais au moins que les places ne leur coûtent pas les 10€ (pardon 9,60€) qu’elles coûtent en France (au moins dans les cinéma Gaumont-Pathé de chez moi…), mais d’après leur site, les places sont à 8,60€+0,40€.
    Vraiment de quoi motiver des gens à rester chez eux !

    • Pascal Rogard dit :

      Franchement le probleme, ce n’est pas le prix des places mais ce mépris des auteurs et des spectateurs .

      • Guillaume dit :

        Ce que je voulais dire, c’est que visiblement cet entracte est manifestement uniquement destiné à augmenter les revenus des exploitants, et ne bénéficie même pas aux spectateurs dans l’allègement de la facture.

        Quant à penser que le prix des places de cinéma n’est pas un problème, vous devez faire partie de cette petite minorité de la population qui n’a pas besoin de faire ses comptes à la fin du mois…

        Jamais je ne paierai 9,60 euro pour voir un film ! (en 2D, pour la 3D il faut encore ajouter 3 euros !!)
        Mais je profite avec grand plaisir de la Fête du Cinéma, du Printemps du Cinéma et autres manifestation de ce style et des promotions effectuées régulièrement par les salles autour de chez moi.

        • Pascal Rogard dit :

          Je ne dis pas que le prix des places ne soient pas un problème quoiqu’il y ait de nombreuses formules qui permettent de voir les films à des prix raisonnables.
          Je pense seulement qu’en l’occurence cette interruption est très choquante et qu’ elle le demeurerait même si elle permettait d’abaisser le prix des places.

  2. dupayrat dit :

    Certains formes de surréalisme auraient donc continué à prospérer en Belgique !… puisque ce n’est malheureusement pas une histoire belge.

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