Le cave se rebiffe

12 juillet 2010 par - audiovisuel

 L' audition publique de Rémy Pflimlin par le CSA était un exercice convenu, car nul ne doutait que l'autorité de régulation audiovisuelle adouberait le candidat choisi par Nicolas Sarkozy pour présider aux destinées de France Télévision.

Pourtant sur 9 membres 3 se sont abstenus non pas sans doute pour exprimer une hostilité à l'égard de l'impétrant, mais pour marquer une opposition à la nouvelle procédure de nomination qui a enlevé au CSA un de ses principaux pouvoirs.

De cette audition genre théâtre d'ombres , on retiendra que Rémy Pflimlin s'est prononcé en faveur de la suppression totale de la publicité, mais à condition que la perte de recettes soit intégralement compensée . Au cas où la publicité en journée serait maintenue, il renoncerait à privatiser la régie publicitaire. Une façon habile de ne mécontenter personne et la marque d'un bon sens qui manque souvent aux hiérarques de la télévision.

Le futur président a également insisté sur une réforme de la réforme conduisant à redonner plus de pouvoirs aux antennes et sur l'accélération du chantier du média global pour donner plus de visibilté aux programmes du service public sur Internet.

De cette audition, on aura donc peu appris si ce n'est qu'on peut être membre du CSA et ne pas bien connaitre les programmations de France Télévisions.

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