Un protectionnisme bien tempéré
20 janvier 2011 par Pascal Rogard - audiovisuel
Les cohortes corporatives qui demandaient que les exploitants diffusant en salles de cinéma grâce aux nouveaux équipements numériques des programmes hors films n'auront été que partiellement entendus.
En effet, et fort logiquement seuls les programmes non culturels retransmissions sportives et autres émissions de divertissement ne donneront pas lieu au bénéfice des exploitants à un retour de soutien contribuant à la modernisation des salles.
Par contre le ministre de la culture a parfaitement compris qu'il aurait été contraire à sa politique de pénaliser la diffusion en salles des documentaires et des fictions et surtout des spectacles vivants qui peuvent ainsi trouver un plus large public contribuant à l'amélioration de la démocratisation de l'accès à la culture .
Il aurait été en effet affligeant que pour satisfaire des intérêts particuliers , l' Etat pénalise les efforts de certains exploitants en vue d' élargir l'audience d' oeuvres d'opéra ou de chorégraphie alors même que la culture doit être partagé par tous.
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