Académique

17 janvier 2013 par - Weblog

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L'association entre la SACD et YouTube pour soutenir les jeunes talents du web a pu surprendre. Elle n'est pourtant que la concrétisation du dialogue que nous avons engagé avec ce géant du numérique pour faire en sorte que les nouveaux outils de diffusion issus  des évolutions technologiques puissent être mis au service de la création.

Le premier pas important a été la signature de l'accord conclu conjointement avec l' ADAGP et la SCAM en vue de rémunérer les auteurs dont les oeuvres ont été licitement mises en ligne par les détenteurs des droits d'exploitation.

La SACD est la seule société qui répartit ce type de droits au plus près de l'exploitation réelle ce qui a nécessité la mise en place de nouveaux outils de gestion

Contrairement à ce qui a été dit à l'époque par les plus grincheux des sept nains, cet accord similaire à celui  conclu avec DailyMotion n'avait, en aucun cas, pour conséquence de légaliser la piraterie .

Chacun se souvient que la SACD et ses auteurs ont toujours été en première ligne pour défendre la propriété littéraire et artistique.

Nous sommes  aussi dans certains cas intervenus directement en utilisant le système de demande de retrait prévu par la législation .

Nous souhaitons une coopération renforcée  avec Google pour rendre plus complexe l'accès aux sites qui font commerce de l'exploitation frauduleuse des oeuvres.

Mais le revers de la médaille ne doit pas occulter les  éléments positifs pour la création de la possiblité nouvelle offerte de toucher un large public en s'affranchissant des barrières inhérentes au système traditionnel de programmation.

Il n'y a certes sur Internet pas encore de modèle économique viable pour les oeuvres de créations les plus coûteuses mais le bouillonnement des talents bénéficie d'une vitrine d'exposition et d'expression que le partenariat de l'académie SACD/You Tube permettra encore de mieux valoriser.

Cette démarche est symétrique aux actions que nous entendons mener pour que les outils techniques que les sites communautaires mettent à la disposition des détenteurs de droits soient systématiquement utilisés, car si les nouvelles technologies ont permis aux internautes de devenir des diffuseurs au mépris de la légalité, ces mêmes technlogies ont suscité  une antidote parfaitement efficace blocant la mise à disposition.

Les outils existent encore faut-il que ceux qui pleurnichent contre les atteintes à leurs droits les utilisent.

Je ne doute pas que la mission confiée à Pierre Lescure formulera les propositions qui assureront que la protection des oeuvres sera effective lorsque des mesures techniques simples à mettre en oeuvre le permettent.

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