Enfin la parité

18 mai 2012 par - Weblog

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Alors qu'une polémique assez vaine a été ouverte à la suite de l'absence de la sélection officielle du Festival de Cannes de films de réalisatrices, François Hollande a respecté sa promesse de parité au sein du gouvernement.

Les jeunes révélations de la campagne Aurélie Filipetti, Fleur Pellerin, Najat Vallaud-Belkacem et Delphine Batho intègrent le gouvernement avec, pour les deux premières, des responsabilités concernant la création.

Les professionnels sont rassurés car ces personnalités ont noué de nombreux contacts au titre de leur fonctions auprès de François Hollande et su témoigner d'une compréhension des problèmes qui devraient leur permettre de définir une politique renforçant les atouts de notre pays dans ces domaines où il excelle.

Il faut ajouter à cet environnement la présence du très expérimenté et apprécié David Kessler auprès du président de la République.

Bien sûr culture et numérique ne font pas toujours bon ménage, mais la faute en revient principalement aux nombreuses corporations qui ont du mal à comprendre que dans un monde qui change rapidement il faut savoir se doter de nouveaux outils tout en gardant le cap sur l'essentiel le financement de la création et l'accès du public aux oeuvres.

Mais certains opérateurs ne sont pas non plus exempts de tout reproche puisque tout est prétexte à chicaya afin d' éviter d'appliquer les dispositions législatives sur leur contribution à la création, avec en tête de liste des fuyards les grandes sociétes américaines de l'Internet plus soucieuses de renforcer leur force de lobbying que de s'intégrer dans un système dont le principal objectif est la promotion de la diversité culturelle.

Espérons que les dames de la culture et du numérique sauront s'entendre et conjuguer leurs efforts pour réformer dans la continuité.

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Commentaires (1)

 

  1. Lucien Véran dit :

    Supprimons, taxons et champagne !

    Le Monde, décembre 2011

    « Moi, je veux supprimer Hadopi, oui. Ne nous trompons pas : le numérique est une aubaine, il va nous permettre de multiplier les formes artistiques et leur consommation. Il faut sortir d’une vision malthusienne et mettre fin au modèle répressif. Pour le remplacer, nous mettrons à contribution les bénéficiaires de la chaîne numérique afin de collecter une somme qui servira à rémunérer les auteurs. »

    Aurélie Filipetti.

    Citée par Lucien véran.
    Aix Marseille Université. Euromed.

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